La soirée de commémoration

02

Mai

2003

soirée commémorative

Quatre ans déjà que la Bataille de Poudlard a eu lieu et personne ne l’oublie. Quatre ans déjà que le Seigneur des Ténèbres a été définitivement anéanti par Harry Potter. Quatre ans déjà que tant de sorcières, sorciers et créatures magiques ont donné leur vie et leur espoir pour mettre fin au règne des Mangemorts. Quatre qui pour certains sonnent comme hier.

Depuis, chacun essaie de se reconstruire, comme on a reconstruit Poudlard. Quatre années ont été nécessaires là aussi à la réouverture, tant on tenait à laisser les mauvais souvenirs, pour assainir l’air et former à nouveau les sorciers de demain, dans un monde que l’on espère en paix à jamais.

Les procès sont clos depuis longtemps : cette fois, les Mangemorts avérés, notamment les récidivistes, ceux qui ont joué un rôle indéniable dans les événements de la Deuxième Guerre des Sorcirs ont reçu le baiser du Détraqueur. Ainsi des sorciers tel que Lucius Malfoy ou les Carow ont reçu le baiser du Détraqueur à l’issu de leur procès. Ceux dont la participation a été moindre se sont vus emprisonnés pour une durée déterminée à Azkaban. Quant à ceux qui soutenaient la quête de Lord Voldemort mais ne se sont pas salis les mains, certains grands noms des sang-purs, ont perdu leur poids et leur réputation.

C’est dans ce contexte que le monde se reconstruit depuis quatre ans avec à la tête provisoire du Ministère Kingsley Shacklebolt. Bien que débarrassé des Mangemorts, le Ministère a dû faire face à la crise provoquée par la saga Harry Potter dans le monde des moldus. Mais le temps d’une soirée, on écarte ces pensées pour se consacrer à la commémoration.

C'est avec de l'émotion dans la voie que s'achève le discours du Pr McGonagall et la réception peut commencer.

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Il n'y a pas d'ordre de passage et la soirée est ouverte à tous. Elle a lieu en présence des élèves, des professeurs et de personnes extérieures.
Pensez à tagguer les personnes que vous mentionnez dans vos réponses et privilégiez les textes courts afin de permettre la rapidité et la fluidité du sujet.

Erik avait écouté avec attention le discours du Professeur McGonagall, qui avait autrefois été son professeur de métamorphose. C’était une grande dame, passionnée par sa matière, et qui savait se montrer particulièrement sévère lorsque la situation l’exigeait. Ayant toujours été plutôt bon élève, il n’avait jamais, merci Merlin, eu à subir ses foudres. Les évènements des dernières années l’avaient bien vieillie, et le poids des années sur ses épaules semblaient plus lourdes que jamais. En regardant autour de lui, Erik se surprit à éprouver beaucoup de nostalgie pour ces murs de pierre si froids, et pourtant si accueillants, ce plafond magique qui était pour l’instant un magnifique ciel sans nuage ni pluie. Et puis les bougies qui flottaient en l’air, et qui ne semblaient jamais fondre. Il était content d’avoir connu cet endroit pendant 7 longues années, et rassuré de ne pas l’avoir vu détruit sous les sorts et attaques durant la bataille finale de la dernière Grand Guerre. Il plaignait ceux qui avaient eu le malheur de se trouver en travers du chemin de grands malades aux idées particulièrement extrêmes, mais les priait pour leur courage, et leur persévérance. Erik s’était souvent demandé quelle aurait été la donne si le camp adverse avait gagné la bataille. Sans aucun doute, il n’aurait pas vécu une existence aussi paisible que maintenant.

Il n’avait pas pris part à la guerre, mais en tant qu’employé au Ministère, et surtout, au Département des Mystères, sa présence était requise à la réception. Ce n’était pas qu’il n’avait pas envie d’être là, mais il n’avait pas particulièrement envie d’être là non plus. Erik n’aimait pas ressasser les mauvais souvenirs. Un en particulier lui vint à l’esprit. Il venait à peine d’entamer son stage au Département des Mystères, à tout juste 20 ans, lorsque la bataille au Ministère était survenue. Des élèves de Poudlard, menés par le Survivant, s’étaient introduits au Ministère pour accéder à la Salle des Prophéties, l’une des 12 ; mettant au passage la pagaille dans certaines autres salles. Erik avait appris avec horreur, et non sans nervosité qu’une bataille sans merci avait eu lieu sur son lieu de travail, opposant des Mangemorts à des élèves, mais aussi à des membres de l’Ordre du Phoenix, venus les secourir.

En balayant la Grand Salle d’un regard perçant, il vit certains de ces héros de Guerre présents. Marchant entre les invités et perdu dans ses pensées, il porta son verre à ses lèves lorsqu’il bouscula une personne. Ou la personne l’avait-elle bousculé en premier lieu ? Sans aucun doute.
Il grommela en essuyant le peu de bulles – heureusement – qu’il s’était renversées sur lui, et se tourna vers la personne dans le but lui lancer un regard noir, lorsqu’il vit qui elle était.

Soirée de commémoration × ft. Tous

Tous les sorciers qui ont eu 20 ans le savent, il y a plusieurs types de fêtes.
Les fêtes géniales, où on va pour s'amuser, où l'on sait qu'on passera un super moment, où l'on peut faire des rencontres.
Les fêtes « pourquoi pas ? » où l'on est sures de rien mais où l'on espère tout.
Les fêtes où on va pour faire plaisir à quelqu'un, où l'on sait qu'il y a 98% de chance qu'on passe une mauvaise soirée mais où l'on se dit qu'on accomplie une bonne action.
Et puis les soirées dont on sait pertinemment qu'elles seront nulles mais où on va sans trop savoir pourquoi. Celles où on sait qu'on se sentira comme un intrus, qu'on passera un moment au mieux ennuyant au pire difficile. Celles dont on a rien à espérer de positif, enfin pas sur le moment.
Cette soirée était bien évidemment du quatrième type.

Pourquoi était-elle là ? Beaucoup de personnes devaient se le demander. Elle-même n'était pas sûre même si elle avait bien quelques hypothèses.
Peut-être voulait-elle revoir Poudlard, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas mis les pieds au château.
Cette soirée pouvait également représenter pour elle un moyen d’apaiser sa conscience même si venir à la soirée de commémoration d'une guerre n’effaçait en rien ce qu'on avait fait ou pas fait durant celle-ci. Il n'empêchait qu'au fur et à mesure de l'énumération de la liste des victimes, si son visage restait impassible, l'ancienne serpentard devenait de plus en plus pale, de moins en moins sure des choix qu'elle avait pu faire.
L'hypothèse la plus probable restait qu'elle devait sûrement espérer quelque chose de cette soirée même si elle n'était pas sure de savoir quoi.
La jeune Parkinson avait toujours eu confiance en son instinct et celui-ci lui avait dit que sa présence serait souhaitable au château. Alors elle était venue même si elle était à peu près sure de le regretter en ce moment.

Bon, la vieille avait enfin fini de parler, le pire était passé. Si Pansy avait de la compassion pour certaines personnes ayant participé à la guerre, elle avait toujours détesté l'ancienne directrice des gryffons. Déjà parce que les gryffons... voilà quoi et puis aussi parce qu'elle n'avait jamais aimé sa mine autoritaire, toujours prête à réprimander Serpentard plus que les autres maisons.
Voyant qu'une majorité de personnes se levaient, Pansy suivit le mouvement et se dirigea vers le coin de la grande salle, où l'on servait les boissons, endroit qu'elle avait déjà repéré depuis un bon moment. A priori, ils ne servaient pas d'alcool fort -c'était une des caractéristiques des soirées du quatrième type- mais elle allait bien trouver un petit quelque chose.

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La soirée de commémoration

Je jette un rapide coup d'oeil à l'intérieur de la Grande Salle et je suis content de voir que cela n'a pas encore commencé. Je sais que ça ne semble pas si important aux yeux de tous mais ça l'est aux miens. Cette période a été une période difficile pour Ginny, une période qu'elle renie et j'ai l'impression que cela pourrait lui faire du bien d'être ici, ce soir. Au fond de moi, pourtant, j'angoisse légèrement à l'idée qu'Harry Potter soit là ce soir et que tout cela semble étrange. Que ce soit réellement étrange mais je ne peux nier l'évidence. Il faudra bien que cela arrive un jour alors pourquoi pas ce jour-là?

Je me tourne vers elle pour lui prendre la main. J'ai même l'impression qu'elle hésite à entrer mais elle ne me le dira jamais. Elle est trop forte pour ça. Nos doigts s'entrelacent naturellement et je lui souris avant d'entrer et de prendre place pour entendre le professeur McGonagald discourir sur ses moments sombres. Je regarde autour de moi. Je ne cherche qu'une seule personne. Harry. Je croise les yeux de Ginny et je me demande si elle le cherche aussi. Je reconnais Pansy au loin et je m'étonne qu'elle soit là. J'ai l'impression qu'elle est étonnée elle-même d'ailleurs. Pourtant, j'ai même presque un sourire quand je me dis que, voilà enfin une soirée où je ne suis pas collé à sa table. C'est étrange. En entendant parler des gens que l'on a perdu, mes doigts se resserrent sur ceux de Ginny alors que je la fixe. Je me penche un peu vers elle quand le discours est terminé.

"J'ai l'impression que Poudlard n'a pas changé... C'est fou." Alors que tout est différent. Totalement différent. "Alors, qu'est-ce que ça te fait d'être là?" Et encore naïvement, j'espère qu'elle me dira la vérité.

Codage par Libella sur Graphiorum

@Pansy Parkinson & @Ginevra Weasley

Tu es appuyée nonchalamment à l’une des portes de la Grande Salle. Contrairement à certains, tu n’es pas là pour profiter de la soirée mais pour veiller à ce que rien ne la perturbe. Loin de dissimiler la présence des aurors sur place, vous étiez au contraire bien tous en évidence: pour rassurer, pour dissuader. Ou comme tu le disais dans ta barbe, pour te faire chier comme un rat mort. On vous avait demandé cependant de faire un effort au niveau de vos robes de sorciers: tenue de soirée de rigueur.

Contrairement à la majorité des gens présents, ces lieux ne t’évoquaient rien, toi qui avait étudié Durmstrang avant de commencer ta formation d’auror. Aussi, tu ne partageais pas la nostalgie ambiante. Ni le même degré de gravité puisque tu n’avais pas pris par à la Deuxième guerre des sorciers.
Tu retiens un soupire alors ton regard balaie la foule. Cela t’offre un point de vue particulier cependant. Et tu es curieuse de voir si qui que ce soit évoquera Sirius. Tu sais bien que non. Cela te rappelle d’ailleurs que ta cousine @Cleo Fawley n’est pas encore là. Pas plus que @Harry Potter qu’on avait bien évidemment dispensé de travailler ce soir. En revanche, voilà @Ginevra Weasley qui franchit les grandes portes aux côtés de son fiancé @Timothy O'Lonnel . Tu adresses un signe de tête au couple. Et d'ailleurs, où est @Adrian Ortiz ?

Poudlard. Tu avais toujours cru que tu n’aurais jamais à revenir ici. Pourtant, il était évident qu’au vu du rôle que les Weasley avaient joué – tous autant qu’ils l’étaient – dans la Bataille de Poudlard, ta non-présence aurait été remarquée. Et, au nom du respect que tu portais à toutes les victimes de la guerre, au nom de l’amour et du respect que tu ne cesseras jamais d’avoir pour Fred, tu te devais d’être là. Accompagnée de @Timothy O'Lonnel, tu finis par entrer dans le château, la gorge si nouée que tu risques de fondre en larmes à tout instant. Ce n’est définitivement pas Harry que tu cherches des yeux, pendant le discours du Professeur McGonagall. Non. Alors que la liste des victimes te fracasse les oreilles, alors que, de la voix de ton ancienne directrice de maison, tu finis par entendre « Weasley, Fred. », ce sont les têtes rousses qui peuvent comprendre et partager ta peine, que tu cherches du regard. La fin du discours arrive, et tu foudroies Tim du regard. « Tout a changé, Timothy, ne me dis pas que tu ne le vois pas. Moi, je le vois. » lâches-tu, presque froidement, en enlevant ta main de la sienne. « Devine ce que ça me fait… je suis sûre que tu en as une brève idée. »

Tu as été un peu dure avec lui, et tu t’en rends compte à peine quelques secondes après. Alors, tu soupires, détournes le regard… « Excuse-moi. Etre ici est difficile pour moi. » ; il peut être content, tu as dit la vérité, pour une fois. Puis, ton regard croise celui de @Aquila Black, et tu vois là la possibilité de pouvoir t’extraire de l’inquiétude de ton fiancé. Tu te lèves, prononces juste « Je reviens. » à l’égard de Timothy, puis pars à la rencontre de l’Auror, à qui tu viens faire la bise sans réfléchir. « Je ne vais pas supporter toute la soirée tous ces regards. Dès que les gens voient un Weasley, il y a de la pitié de leur regard. Le prochain qui me hurle par le regard « Pauvre petite », je lui fous mon poing dans la figure. Dis-moi que tu as un truc à boire, pitié. » Tu fais à Aquila un grand sourire. Vos relations sont particulières, mais il est indéniable que tu adores cette femme. Elle te ressemble un peu, sur certains points… Et qui mieux qu’elle, qui n’a pas participé à la guerre, pourrait réussir à te faire oublier l’ambiance pesante de cette soirée ?

Soirée de commémorationw/ all the wizard's world.Hogwarts, Hogwarts, Hoggy Warty Hogwarts, teach us something please. Whether we be old and bald or young with scabby knees. Our heads could do with filling with some interesting stuff For now they’re bare and full of air, dead flies and bits of fluff, ... (Hogwart's Song)Harry était arrivé dans les premiers, pour cette petite commémoration. Il détestait ça, au fond. Il détestait se rappeler qu’il avait torturé et tué des hommes, aussi mauvais soient-ils. Il détestait qu’on le regarde avec ces étoiles dans les yeux, il détestait qu’on le remercie, il détestait se souvenir de tout ces gens qui étaient morts au combat. Tout ça, là, il détestait. Et pourtant il était là, bien présent, prêt a fêter la mort du plus grand mage noir. Il avait été tenté de ne pas venir. Mais quelle image aurait-il eut si le Sauveur du Monde Sorcier en personne ne s’était pas présenté a la commémoration ? Alors il était là et se faisait discret, n’avait, jusqu’à présent, parler à personne mis à part au professeur McGonagall qui, d’ailleurs, faisait un discours très émouvant, très… juste. Un discours qui faisait battre le cœur du Survivant un peu plus fort alors qu’enfin, il daignait jeter son regard sur les autres invités, sortant enfin de l’ombre. Les premières personnes qu’il vit furent le petit couple de fiancés. Il ne voyait qu’eux, pour être honnête. Cependant, pour échapper à cette vision, il se dirigea vers l’endroit où l’on servait les boissons et attrapa un verre de jus de citrouille. À ses côtés, il nota la présence de @Pansy Parkinson , fille de mangemort, ancienne camarade et surtout bien plus belle que quelques années auparavant – bien qu’il le l’avouerait pas, même sous la torture. « Parkinson. » salua-t-il distraitement en bénissant Merlin d’avoir pensé à ramener une flasque. L’ouvrant, il en versa un peu dans son jus de citrouille et se tourna vers Parkinson. « Je peux partager, si tu veux. Mais n’en parle surtout pas à McGonagall, elle a beau ne plus être ma directrice de maison, je crains toujours qu’elle m’enlève des points. » faible tentative d’humour tandis qu’il lui tend cette flasque. Ce sera déjà ça de gagné et puis, voilà qu’une faible trêve peut peut-être s’imposer. Au moins, ça lui changera les idées.© 2981 12289 0

Pansy & Tous

La soirée de commémoration

Tu es entrain d'observer d'un air désespéré la file de bouteilles de boissons toutes plus insipides les unes que les autres qui se tient devant toi lorsqu'une voix que tu reconnais immédiatement te fais sursauter. Tu te retournes en prenant tout ton temps.
« Harrychou » le salues-tu avec un sourire faux, sachant pertinemment qu'il va détester ce surnom.

Si Harry et toi vous entendez mieux depuis que vous travaillez tous les deux au ministère, tu gardes toujours dans un coin de ta tête que si ta famille est dans cette situation aujourd'hui c'est en grande partie de sa faute.
Harry capte toute ton attention au moment où il sort une flasque de la poche de sa robe de sorcier. Tu ne peux pas t'empêcher de lâcher un petit sifflement impressionné. Il a vraiment pensé à tout même si tu te demandes pourquoi le héros de cette soirée a besoin d'alcool pour tenir le coup.

L'ancien Gryffondor devient carrément intéressant au moment où il te propose de partager. Tu aimerais bien refuser mais tu en as trop envie. Alors tu tends ton verre vide avec un sourire sincère cette fois-ci.
« Dis donc Potter tu es un homme plein de ressources au final. Ne t'inquiète pas pour ça, je parle le moins possible à la vieille alors je ne vais certainement pas prendre la peine de commencer une conversation avec elle pour te dénoncer. »
C'est plus fort que toi, tu détestes McGonagall.

AVENGEDINCHAINS

Ron & les autres

Soirée de commémoration

Revenir à Poudlard après tant d'années et assister à cette soirée de commémoration était vraiment difficile pour moi. Cela me rappelait la plus grosse perte dans ma famille, mon frère Fred, avait été tué par des mangemorts et rien ni personne ne pourra me le faire oublier, c'est impossible. Je n'avais rien dit en revenant dans cet endroit pour fêter la mort du plus grand mage noir que mon meilleur ami avait vaincu définitivement. Je n'avait franchement pas le cœur à rire ni à sourire ce soir-là, j'étais venu seul en plus. Il me faut énormément de temps pour digérer le fait que je ne verrai plus Fred... Puis, quand mon ancienne directrice, McGonagall avait lu tout haut le nom de mon frère, je n'avais pu m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux. Trop de souvenirs douloureux me revenait en mémoire. Bien sûr, je m'étais caché pour pleurer à ce moment-là, car pas envie que les autres me voient dans cet état. Je savais très bien me contenir, mais voilà quoi... Je me demandais même si mon ex, Hermione Granger viendrait. C'était tellement douloureux de revenir ici... Enfin pour moi en tout cas.

Je vis mon meilleur ami se diriger vers les boissons et discuter avec Parkinson. Je me souvenais d'elle et de Malefoy, mais je voulais les laisser tranquille. Je n'avais même pas envie de boire un coup, enfin pour l'instant, du moins... Peut-être qu'Harry me fera changer d'avis ? Mais honnêtement, j'en doute.

Code par Fictifs-Therapy

La soirée de commémoration

Event

Hermione était finalement arrivée à temps pour entendre le discours du professeur McGonagall, elle n’avait pas changé. Elle était restée un peu à l’écart, parce que c’était beaucoup d’émotions. Revenir quatre ans après cette bataille. Elle avait tellement de souvenirs. Bien sûre, elle savait quelle retrouverait ses amis après la cérémonie, mais pour l’instant, c’était un moment de commémoration. Lorsque les noms des personnes qui ont donné leur vie pour la paix furent prononcés, la gorge d’Hermione se serra d’émotions. Ses yeux devinrent humides alors qu’elle entendait le nom de Dumbledore, celui de Cédric, celui de Fred et bien d’autres. Tant de vies gâchées à cause de la mégalomanie d’un être détestable.

Une larme coula le long de sa jouer, qu’elle essuyait d’un revers de main. Même quatre années plus tard c’était douloureux. Elle remarqua la famille Weasley, une pensée particulière pour eux, particulièrement pour Ron et Ginny. Son regard se posa aussi sur Harry. Le pauvre allait être au centre de beaucoup d’attentions.

Cet instant terminé, tout le monde se dirigea vers la grande salle. Elle, elle alla d’abord dans les toilettes pour vérifier que son maquillage n’avait pas trop coulé. Elle n’aimerait pas être la seule à avoir les yeux rouges, surtout que ce n’était pas elle qui avait le plus perdu. S’étant assurer que son regard n’était pas abimé par l’eau salé, elle s’était dirigée à son tour dans la grande salle. Comme à son habitude, la salle était magnifique et la brunette se rappela la première fois qu’elle l’avait vu.

Elle se mit alors à chercher ses amis du regard dans l’immense salle. Ou diable était ses deux acolytes ? Mais sans faire exprès, tentant de se frayer un chemin, elle bouscula un jeune homme, lui reversant un peu sa coupe.

« Excusez-moi… J’aurai du regarder devant moi… Vous n’êtes pas trop taché ? » demanda-t-elle en posant son regard sur le pauvre jeune homme qui avait été une victime de sa maladresse.

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@Erik Grant > J'espère que j'ai pas fais de bêtises et que tu n'attendais personne ! ^^ Sinon je modifierai Smile

Cleo détestait cette idée. À partir du moment où elle avait reçu le carton d'invitation Cleo avait détesté l'idée. Et pourtant elle se trouvait devant la porte de la grande salle, prête à rejoindre les autres. Revenir au sein de ses murs lui procurait une étrange sensation qu'elle n'arrivait pas à nommer. Elle ferma les yeux un instant se permettant de se souvenir pendant un bref moment de tous les instants qu'elle avait vécu à Poudlard puis elle entra. Immédiatement son regard se mit à la recherche de visages familiers et ne tarda pas à rencontrer le regard sombre de sa cousine Aquila Black. Elle lui adressa un hochement de tête avant de continuer son avancée.

Alors qu'elle s'éloignait de la foule pour se rapprocher du buffet, Cleo ne pu s'empêcher de remarquer la lourdeur de l'ambiance de l'évènement. Bien entendue elle ne s'était pas attendue à ce que la soirée soit particulièrement joyeuse mais pas pas à ce point.
Afin d'échapper aux regards teintés de mélancolie et de tristesse ou même de colère, Cleo alla s'installer assez loin du buffet pour ne pas mêlée à la foule mais assez près pour ne pas mourir de faim. Un verre de jus de citrouille à la main, elle s'adossa contre un mur et ferma les yeux.

Tu détestes les réceptions ! Encore plus quand tu n'es pas concerné. Poudlard n'évoque absolument rien pour toi. Cependant tu juges important, de commémorer un tel événement. Pas de repos pour les guerriers, si bien que ta mission de ce soir consiste à assurer la sécurité de cette fête où les sorciers sont guindés dans une tenue de soirée exigée pour la cause. A ton arrivée, tu as tout de même été séduit par le charme de la bâtisse, aussi bien pour ses intérieurs que pour ses extérieurs. Il doit être agréable d'étudier la magie dans un tel cadre. L'école de magie espagnol est beaucoup plus moderne, et qui dit modernité dit souvent froideur. Tes années d'études, ne sont pas vraiment tes meilleurs souvenirs. Rien que le simple fait de voir ses gamins te place sur la défensive.

La vieille dame au grand chapeau, vient de terminer son discours. Y a rien à dire, cette directrice à de l'éloquence et elle tient son rôle de mentor à la perfection. Tu jettes un regard à travers la salle, pour l'instant tout le monde semble apprécier l'ambiance et les petits fours. Rien d'anormal à signaler. @Aquila Black est postée un peu plus loin mais à travers la foule, tu as du mal à l'apercevoir. Tu ferais mieux de te rapprocher un peu, histoire de prendre la température. Tu passes un coté d'un couple lorsque tu longes le bar et tu le reconnais presque immédiatement. Le héros national, Monsieur @Harry Potter. Comment arrive t-il à supporter une notoriété aussi morbide et sinistre. Certes, il est l'élu, mais le poids de son fardeau doit tellement lui peser sur ses jeunes épaules... Tu aimerais l'aborder et l'envahir de questions, mais tu te dis que tu en auras l'occasion assez rapidement, au vu des révélation d'Aquila. Elle doit former le jeune Harry au métier d'auror. Tu parles d'une responsabilité... Son nom sera certainement cité dans les livres d'histoires, elle n'a pas vraiment le droit à l'erreur.

Tu t'approches un peu plus près de la jeune russe, tu peux à présent la voir distinctement mais la foule se resserre autour de toi au même moment ou une musique festive résonne dans la grande salle. Tu peines à te frayer un chemin jusqu'à Black dans cette cohue devenue subitement bruyante. Tu n'es plus qu'à quelques mètres de ta coéquipière, croisant ses yeux perçants, lorsqu'une main attrape assez fermement la tienne comme pour te couper dans ton élan. Tu fronces les sourcils, comme si ça pouvait t'aider à te souvenir de ce visage qui ne t'es pour le moment pas du tout familier.

« Je ne vais pas supporter toute la soirée tous ces regards. Dès que les gens voient un Weasley, il y a de la pitié de leur regard. Le prochain qui me hurle par le regard « Pauvre petite », je lui fous mon poing dans la figure. Dis-moi que tu as un truc à boire, pitié. »

@Ginevra Weasley vient de se glisser jusqu'à toi, abandonnant son mélancolique fiancé sur son siège. De ce que tu savais de cette histoire, tout n'était pas clair mais tu n'avais pas mis les pieds dans le plat avec Ginny. Pas encore. Cette fille et toi aviez une relation spéciale. Elle avait du cran et tu appréciais ça. Du coup, vous vous cherchez sans arrêt et tu trouves cela... divertissant.

« Oh je t'en prie, Ginny. Casse donc la petite gueule de quelqu'un avec ta baguette, mets un peu de piquant dans cette soirée aussi lourde qu'une chape de plomb. Loin de moi l'envie de déshonorer la mémoire des défunts mais... il y a d'autres moyens. Qui n'inclue pas que je me fasse chier comme un rat mort. »

Il te semble capter la présence d'@Adrian Ortiz et tu tournes instinctivement la tête vers lui, vos regards se croisent et tu lui souris mais voilà qu'il est retenu. Tu fronces légèrement les sourcils. Tu ne reconnaissais pas la personne de dos qui l'empêchait de venir dans cette direction. Si Ginny n'avait pas été là, tu te serais dirigée vers eux sans hésiter.

« A boire, voilà ce qu'il nous faut. Enfin, je ne peux pas boire d'alcool, je suis en servie mais j'ai soif, quand même. »

Erik ne mit qu’une fraction de seconde à reconnaître la jeune femme. Ses cheveux bruns qui cascadaient de boucles, et cet air pétillant, il l’avait déjà vue plusieurs fois à Poudlard. « The Brightest witch of her age ». Bien évidemment. A Poudlard, il n’était pas évident de se distinguer, et c’est ce qu’il avait toujours cherché, la singularité. Bien sûr, il avait une préférence pour l’excellence, mais tout le monde ne pouvait pas exceller. Il faut des bons et des moins bons pour faire un monde. Et des très bons.
Erik n’avait jamais cherché à lui parler. Ce n’était pas dans sa nature, de parler aux gens. Il se rappelait uniquement des on-dit de couloirs. Les profs ne tarissaient pas d’éloge à son égard, et il ne fut pas étonné de voir quelques années plus tard qu’elle était une héroïne de Guerre. Alors quand il la vit, il se retint instinctivement de lui faire des remontrances.

- Excusez-moi… J’aurai du regardé devant moi… Vous n’êtes pas trop taché ?

Sa petite voix timide et sincère lui arracha un sourire. D’autant plus quand il vit ses petits yeux rouges. Bien sûr, c’était à peine visible. Mais il le vit quand même. Il ne voulait pas être le connard de service. Faire une remarque de travers à une Héro de Guerre, à une soirée de commémoration ? Erik n’avait pas de tact, mais quand même, il n’était pas bête.

- Non, tout va bien, rassura-t-il, je comptais justement me prendre un autre verre. Ça vous dit ?

Il faillit partir sans attendre sa réponse mais se retourna, se rappelant soudain des formules de politesses. il lui tendit sa main pour se présenter.

- Erik Grant, nous étions à Poudlard ensemble je crois. Hermione Granger, si je ne me trompe pas ?

C’était pas la peine de lui rappeler qu’il se souvenait d’elle de la Guerre. A laquelle il n’avait – d’autant plus – pas vraiment participé.

« Venir à une commémoration et espérer qu’il y ai de l’ambiance, c’est comme aller à un enterrement et espérer danser avec le mort, Black… » soulignes-tu. Tu n’admettras probablement jamais que voir @Aquila Black te soulage et te garde de l’ambiance pesante de la soirée. « Et je n’ai pas besoin de ma baguette pour casser des gueules, saches-le. » Menace ou simple constatation ? Le ton est ambigu, mais reste amusé. Voilà ta façon à toi d’échapper à cette soirée. Surtout, éviter tes frères… ou quiconque pouvant te rappeler les pertes et les dommages causés par la guerre. Tu lâches un soupire en apprenant que l’Auror est en service. « Donc, pas d’alcool… » Les mots sortent, amères, avant que tu n’ajoutes : « Mais ce n’est peut-être pas avec moi que tu veux passer la soirée, de toute façon, je me trompe ? » Tu fais, naturellement, référence à l’homme qu’Aquila a suivi du regard. « Je vais aller me chercher à boire. La salle sur demande est pas mal pour un tête à tête, au fait. » Un clin d’œil plus tard, tu t’es déjà éloignée avant qu’elle ne puisse réagir.

Tu te diriges vers le buffet, évitant autant que tu le peux les regards, et les gens, en général. En voyant @Cleo Fawley, tu fais même demi-tour. Tu n’as pas si faim que ça, de toute façon. Et c’est finalement vers une tête rousse que tu te diriges. @Ronald Weasley, perdu au milieu de la foule. Tu souris, avant de venir enlacer ton frère. « Harry et Hermione ne sont pas là ? » interroges-tu, sans réel intérêt, avant d’ajouter ; « C’était quelque chose, hein, le discours de McGo… Papa et Maman sont venus ? » Tu espères que non, au fond de toi. Tu n’es pas assez sotte pour croire que ta mère s’est remise de la mort de Fred, ni pour penser que ton père va réussir à rester droit et digne toute la soirée, sans finir par fondre en larmes. « Passe une bonne soirée, Ron. Et il va falloir qu’on parle, toi et moi. » Tu faisais allusion à sa bourde face à Harry, concernant tes fiançailles. Mais ce n’était pas le lieu pour en parler.

D’ailleurs, te voilà déjà repartie, errant parmi la foule, jusqu’à finir par simplement t’asseoir dans un coin en regardant ton jus de citrouille, le regard fixe.

Soirée de commémorationw/ all the wizard's world.Hogwarts, Hogwarts, Hoggy Warty Hogwarts, teach us something please. Whether we be old and bald or young with scabby knees. Our heads could do with filling with some interesting stuff For now they’re bare and full of air, dead flies and bits of fluff, ... (Hogwart's Song)Harry n’avait aucune foutue envie de s’amuser, il n’avait aucune foutue envie d’être là et écouter toutes ces personnes ressasser le passé, la bataille de Poudlard. Il sait qu’il doit être là, Harry, il le sait parce qu’on lui a collé cette foutue étiquette d’« élu », parce qu’il a acquit une notoriété qu’il n’a jamais demandé, parce qu’on le félicite d’avoir tué. Et Harry, ça le tue, ça le bouffe de l’intérieur de savoir qu’il a tué des gens, que d’autres sont morts par sa faute alors qu’il aurait peut-être, peut-être pu éviter tout cela. Alors oui, Harry aimerait se retrouver partout sauf ici et oui, Harry il aimerait se changer les idées, penser à autre chose, oublier ce fardeau et cette douleur qui le suivent jours après jours.

Alors ce soir, Harry veut éviter le plus de monde possible. Il veut éviter Ginny, les Weasley, ses amis, McGonagall, et peut-être veut-il éviter Hagrid. Il ne veut surtout pas croiser des personnes qu’il aime parce qu’elles ne feront que raviver cette douleur qui sommeille en lui. Alors au lieu de ça, il va vers cette petite table qui fait office de bar, remerciant Merlin et qui voudrait bien l’entendre d’avoir eu l’intelligence d’emmener quelque chose de plus fort qu’une simple bièraubeurre. Et quand il voit Pansy, cette fille qu’il n’apprécie pas plus que ça mais qu’il ne déteste pas, Harry décide de partager sa boisson avec elle parce qu’il a beau ne pas vouloir ressasser le passé, il ne veut pas pour autant passer cette soirée seule, même si cela doit être avec Pansy. « Harrychou », avait-elle murmuré avec ce sourire faux, faisant froncer les sourcils du brun qui n’avait pas pu s’empêcher de lever les yeux au ciel bien qu’il ne prenne pas la peine de rétorquer – ce serait inutile, d’autant qu’il n’a aucune envie de se battre, pas ce soir. Alors, quand Pansy lui tend son verre et que cette fois, elle lui adresse un vrai sourire, c’est un sourire faible que lui rend le jeune Potter tandis qu’il remplit son verre de ce liquide ambré qu’est le whisky-pur-feu. « Plein de ressource est mon deuxième prénom Pansy-chérie, tu devrais le savoir. » annonce-t-il, se moquant gentiment de lui à son tour avant de lever son verre vers l’ancienne vipère. « A la tienne. Et à cette foutue soirée. » finit-il dans un murmure avant de boire un premier verre, cul sec. « J’ai pas mal de réserve de ce côté-là alors ne t’en fais pas, pas la peine d’économiser ce qu’il y a dans ton verre. » Lui faisant bien comprendre que ça n’était pas la seule flasque qu’il avait en sa possession, il poussa un soupir et glissa une main dans ses cheveux, espérant que cette soirée finirait mieux qu’elle n’avait commencée…
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Pansy & Tous

La soirée de commémoration

Tu hausse un sourcil quand Potter se permet d'appeler Pansy-chérie mais bon... après tout c'est toi qui a commencé et le bruit du liquide qui coule dans ton verre te rappelle que tu ne gagnerais rien à faire des histoires.
« J'ai comme une petite idée pour ton troisième » ajoutes-tu quand même avec un petit sourire en coin.
Tu as plus dit ça pour faire la maligne qu'autre chose, en vérité tu n'as absolument aucune idée mais une chose est sûre, il ne serait certainement pas positif.

Tu trinques avec celui qui joue ce soir le rôle principal de la pièce, celui du survivant. Tu es consciente que ce soir beaucoup aimeraient être à ta place. Toi tu es juste... blasée. Pas vraiment par l'idée de parler à Harry, plutôt à l'idée de parler à quelqu'un tout court.
Tu es entrain de te demander pourquoi Harry passe du temps avec toi au lieu de profiter de la présence de ses amis -tu as notamment aperçu Hermione et Ron dans la salle- quand celui-ci t'annonces qu'il a un certain nombre de fioles ou plutôt un nombre de fioles certain en sa possession.
Pas la peine d'économiser, te dit-il même, ce que tu prends immédiatement comme un défi.
Avec un sourire en coin et des yeux qui pétillent un peu, tu bois d'une traite ton verre d'alcool pur. Le Whisky te brûle la gorge, ce qui, pour une raison étrange, s'accompagne d'une sensation d’apaisement.

Tu fermes les yeux une seconde avant de déclarer d'une voix calme.
« Je pense qu'il est parfaitement logique de ma part d'avoir besoin d'alcool pour supporter cette soirée. Par contre, toi, Potter, pourquoi as-tu ramener autant d'alcool ? On en a marre de jouer les héros ? »
Ton regard scrute les invités et tombe sur Ginny, tu l'observes une seconde, des rumeurs circulent, peut-être que le problème du survivant est en réalité plus... personnel.

AVENGEDINCHAINS

La soirée de commémoration

Poudlard, devant la salle
Quelle sensation étrange de se retrouver à Poudlard après l'avoir quitté il y a ce qu'il parait être une éternité. Ayant quitté l'école avant le règne des mangemorts puis ayant été aux côtés de mon père et de ma moldue de mère, je n'avais donc pas revu Poudlard depuis très -trop- longtemps. Je m'attarde dans le hall, regardant chaque détail de la pièce, promenant ma main sur les murs, hypnotisée par ce lieu qui m'avait si souvent envoûtée. Aujourd'hui était un nouveau jour, celui de mon retour dans un endroit qui m'était cher. Aujourd'hui, j'étais présente pour la cérémonie de commémoration, bientôt pour y enseigner. Alors que je suis perdue dans mes pensées -chose habituelle quand on me connaît- une horloge marque le coup des heures. Mince! je suis en retard! Je me hâte d'entrer.

Poudlard, dans la salle
Alors que j'entre tout juste à temps, profitant de l'arrivée d'autres participants, je ne peux m'empêcher d'être étonnée par la foule. Tellement de monde! Poudlard a au cours des différentes générations constitué un abris, une maison à bien des gens, et il est normal que ceux-ci se réunissent, à la fois pour se rappeler le bon vieux temps et les temps plus sombres, pensant ainsi au passé, mais également à l'avenir, à ce que deviendra l'école et aux nouvelles générations qui n'auraient pas à subir la terreur du déchu seigneur des ténèbres.
Voldemort avait constitué pendant longtemps ma plus grande peur, et il le reste toujours quelque part. Il était l'incarnation de tout ce qui n'allait pas dans ce monde, de la noirceur et de l'horreur. Sa disparition permettait au monde de respirer à nouveau, de vivre. Mais trop nombreux étaient ceux qui étaient tombé sous son règne, et si l'on célébrait l'avenir, on pleurait également le passé.
Le professeur McGonagall, qui avait été l'une de mes meilleures enseignantes et devenue récemment la nouvelle directrice de Poudlard à la suite de la mort du professeur Dumbledore puis Rogue, commença son discours quelques secondes à peines après que je fusse rentrée. Un discours poignant, empli d'émotion qui mit la larme à l’œil à plus d'un. Puis vint l'énumération et l'hommage de ceux tombés. Cette fois-ci, plus d'un pleura. Moi-même, j'avais connu beaucoup d'entre eux. Des connaissances, des amis, des professeurs. Tous trop jeunes pour connaître un tel sort. Je ne pu m'empêcher de verser une larme pour eux.
Dans la foule d'anciens étudiants, familles, professeurs..., j'entrevis des amis- dont Pansy- mais également celui que l'on appelait "l'élu" et ses amis.

Codage par Libella sur Graphiorum

Ron & les autres

Soirée de commémoration

Toujours dans mon coin afin d'éviter les personnes qui voulaient me parler, je tournais ma tête et vis ma petite sœur Ginny se rapprocher de moi. Ok, génial, pour la tranquillité, je repasserai... D'ailleurs, elle m'avait demandé si mes meilleurs amis étaient là. Ben oui, si j'étais là, il y a de fortes chance que les autres y soient aussi.

Harry ? Je l'ai vu près des boissons en pleine discussion avec Parkinson. Ca ne m'étonne que tu ne l'aies pas vu encore. Quant à Hermione, je n'en sais rien du tout.

Disais-je en la regardant. Elle n'avait pas pleuré, je ne sais pas comment elle avait fait, mais en tout cas, respect. Personnellement, je n'aurai pas pu rester de marbre en entendant le nom de notre frère sur la liste des gens tombés pendant la guerre.

Je n'aurai jamais pensé qu'elle puisse lire tout haut le nom de Fred... Mais oui, c'était quelque chose, ça m'a d'ailleurs tout retourné... Je ne crois pas, je ne les ai pas vus en tout cas.

Les parents n'avaient rien à faire ici, ils n'auraient tout simplement pas pu supporter d'être là et je les comprenais parfaitement.

Si tu le dis. Je reste ici, donc tu n'auras pas à chercher après moi...

Code par Fictifs-Therapy

La soirée de commémoration

Event

Hermione avait toujours été une émotive… Alors forcément, se remémorait cette triste guerre ne l’avait pas laissé indemne. C’est donc sans réellement faire attention qu’elle avait bousculé une personne. Elle s’arrêta alors pour lui demander si elle ne l’avait pas trop taché avec le verre qu’il tenait en main. Heureusement, ce n’était pas le cas. Le jeune homme l’accueillit sans aversion à son égard, lui proposant même d’aller boire un verre en sa compagnie.

« Oui, pourquoi pas. » accepta-t-elle en lui offrant un petit sourire. Elle venait de lui renverser son verre, elle pouvait bien se faire pardonner en acceptant son invitation. Et puis, cela lui changerait sûrement les idées. C’est alors qu’il se retourna et se présenta, lui demandant si elle était bien Hermione Granger. C’était une première pour Hermione d’être reconnue, c’était plutôt l’affaire de Harry. Mais au vu de l’âge du garçon, ils avaient dû être à Poudlard ensemble. Elle tenta d’ailleurs remettre alors Erik dans le contexte de l’école. Avec ces cheveux blancs, c’était facile finalement. Il avait eu sa petite côte de popularité grâce à sa particularité. Oh, Hermione ne s’était pas réellement intéressée à cet énigme au sujet de ses cheveux à l’époque… Et encore aujourd’hui cela ne serait pas une question qu’elle se poserait.

« Oui c’est ça. » acquiesça-t-elle d’un signe de tête. « Tu étais à Serpentard si mes souvenirs sont bons ? » demanda-t-elle timidement.

C’était que la belle était encore un peu chamboulée pour cette histoire de commémoration. Et puis, elle avait encore cette mauvaise manie de remettre les gens dans leur ancienne maison alors que beaucoup de choses avaient du changer. Ils se dirigèrent donc vers le bar, Hermione cherchait tout de même du regard ses amis.

« Et du coup… Qu’est-ce que tu es devenu ? » le questionna-t-elle en saisissant le verre qu’il venait de lui tendre.

made by black arrow

Tu ne voulais pas être là, tu n'avais eu aucune intention de venir depuis que tu avais entendu parler de cette soirée commémorative. Tu ne voulais rien commémorer, rien te souvenir. Tu avais tes cicatrices pour ça. Et cet inconvénient chaque mois. Alors le souvenir... non, tu ne pourrais jamais oublier même si tu le voulais. Alors tu avais décidé de ne pas y aller jusqu'à ce que Dahlia te pousse à le faire, malgré tout.
Alors te voilà, en retard, pas à l'aise, qui rase les murs. C'était tellement ironique. Toi qui arpentait ces lieux presque comme s'ils t'avaient appartenu parfois. Tu voulais qu'on t'aime, qu'on te regarde. Et là, tu faisais tout pour que personne ne pose un oeil sur toi.
Ils étaient tous là ou presque: @Harry Potter, @Ronald Weasley, @Hermione Granger étonnamment dispersés. Il y avait aussi @Ginevra Weasley et @Pansy Parkinson et d'autres gens dont le nom courait à la périphérie de ton cerveau. Mais peu importe. Tu te calais dans un coin d'où tu pouvais attraper à boire, énormément, et à manger.
Pourtant, tu te demandas une seconde si @Draco Malfoy allait ou non faire une apparition.

Soirée de commémorationw/ all the wizard's world.Hogwarts, Hogwarts, Hoggy Warty Hogwarts, teach us something please. Whether we be old and bald or young with scabby knees. Our heads could do with filling with some interesting stuff For now they’re bare and full of air, dead flies and bits of fluff, ... (Hogwart's Song)C’est peut-être malpoli, mais Harry ne se soucie même plus du monde aux alentours. C’est indigne de lui, oui. C’est mal, oui. Il devrait être plus responsable, oui, oui, oui et oui. Mais il s’en fiche, il est blessé, Harry. Alors il se contente de garder le nez dans son verre et de se changer les idées avec Pansy, l’ancienne vipère qui se trouve a ses côtés et qui, pour la première fois depuis bien longtemps, lui montre un tant soit peu d’intérêt. « J’ai comme une petite idée pour ton troisième. » lui lance-t-elle finalement, poussant le survivant à tourner son visage vers elle et la regarder, sourcils levés. Exceptionnellement, ce soir, il n’a pas mit ses lunettes mais ses lentilles de contacts. Ses yeux verts perçants semblent sonder l’âme entière de la vert et argent sans vraie raison particulière. Il sent qu’elle fait un peu la maligne, qu’elle dit ça juste pour dire quelque chose, mais il s’en fiche. Ce soir, il ne relève pas. Il se contente seulement de lever les yeux comme s’il disait ‘’cause toujours, je t’écoute’’.

Et les voilà, trinquant pour quelque chose de morbide, alors que Harry aperçoit Lavande à qui il adresse un simple signe de la tête avant de se recontcentrer sur Pansy. Elle est peut-être la seule personne dont il peut « apprécier » la présence, ce soir. Parce qu’elle ne compte pas, elle n’est rien, personne, alors c’est moins difficile. Peut-être aussi parce qu’elle ne le voit pas comme le Survivant mais encore comme Saint-Potter ? Peut-être. C’est rapidement qu’il la vit vider son verre d’un trait, faisant apparaître un léger sourire sur ses lèvres, raison pour laquelle il s’empressa de finir son verre à son tour. Lui aussi, le liquide lui brûle la gorge et pourtant, il apprécie la sensation. Du moins il l’appréciait avant d’entendre les quelques paroles de Pansy. « Je pense qu'il est parfaitement logique de ma part d'avoir besoin d'alcool pour supporter cette soirée. Par contre, toi, Potter, pourquoi as-tu ramener autant d'alcool ? On en a marre de jouer les héros ? » Immédiatement, Harry blêmit, bien malgré lui. Pour retarder le moment où il devrait répondre, il se servit alors un nouveau verre et tendit sa fiole a Pansy. Avalant une longue gorgée de son breuvage, il poussa finalement un long soupir et se décida à répondre. « Que veux-tu Parkinson, même le vainqueur du plus grand mage noir qui ait existé a ses propres problèmes... » lança-t-il, ironique. Sans vraiment faire attention, son regarde se posa, lui aussi, sur la chevelure rousse de Ginny qui n’était pas difficile a reconnaître au loin. Il la regarda peut-être un peu trop longtemps puisqu’il détourna le regard au moment où il vit un mouvement de sa part. Reposant son attention sur la vipère, il arqua un sourcil en sa direction. « Je n’ai aucune envie d’être le héros de cette fête mordibe. » avoua-t-il, étant, pour la première fois, complètement honnête.
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02

Mai

2004

Drummond Hayes - PNJ

Tous à leur tristesse, personne n’a vraiment remarqué la présence de Drummond Hayes parmi la foule. Pourtant, lui a remarqué chacune des personnes présentes ce soir, chaque fragilité, chaque larmes versées, chaque regard haineux. La soirée est sous le signe d’une grande vulnérabilité émotionnelle, et cela n’a pas échappé au fondateur des Altiorem Turba. Avec les élections qui se profilent, se dessinant chaque jour de plus en plus clairement, Drummond Hayes est sûr d’une chose ; il n’y a pas de temps à perdre. Et rien ne saurait l’arrêter, pas même une soirée destinée à se réunir pour commémorer les noms des sorciers tombés lors du combat contre Voldemort.

Se promenant dans la foule, Drummond Hayes prend le temps de présenter ses condoléances à chaque sorcier qui se trouve ici ce soir, donnant l’illusion de partager leur douleur. Loin d’être stupide, l’homme fait en sorte de s’assurer le soutien de ceux qui ont souffert pendant la guerre, d’envelopper ses idées politiques dans un tissu de bienveillance, pour mieux les propager à travers la foule meurtrie. Personne n’est oublié, Drummond Hayes s’approche de chaque groupe, de chaque personne en retrait.